J’ai rencontré ce mardi 28 mars une vingtaine d’enseignants des écoles primaires et maternelles Fourier, Saint-Exupéry et Fribourg du quartier de Planoise pour évoquer la situation particulière de ces écoles et l’abberration administrative dans laquelle elles se trouvent.
Ces écoles, pourtant situées dans un quartier prioritaire au sens de la politique de la ville, remplissent effectivement toutes les conditions (sociales, résultats scolaires, quartiers difficiles…) pour intégrer un dispositif REP+.
Or pour bénéficier de ces moyens supplémentaires, il est nécessaire que le collège, duquel dépendent ces écoles, figure également dans la liste des établissements réseaux d’éducation prioritaire, ce qui n’est pas le cas du collège Voltaire.
Leur quotidien est donc de faire face aux difficultés sociales et scolaires de leurs élèves sans avoir les mêmes moyens que les autres écoles de Planoise (ouverture de classe, effectifs allégés, réseau d’aide…) et ce uniquement pour des raisons administratives !
C’est avec un grand désarroi que ces enseignants me décrivent une situation explosive, me parlent d’injustice pour leurs élèves, de leur difficultés pour enseigner et de leur souffrance au travail.
Je m’étais exprimé en décembre dernier sur la situation du quartier de Planoise en parlant de « non assistance à générations en danger » !
http://www.laurentcroizier.fr/a-planoise-sommes-situation-d…
L’école Fourier figure parmi les plus grosses du département ! Comment a-t-on pu accepter et comment peut-on encore accepter aujourd’hui à Planoise, avec les besoins qui sont ceux des enfants de ce quartier, que se situent les plus grosses écoles non seulement de la ville mais aussi du département.
Quand une règle administrative est abberrante, elle se change. C’est si simple à dire, encore faut-il qu’il y ait la volonté politique pour le faire. N’est-ce pas le rôle du député d’identifier cela et d’agir ?
C’est en tout cas, le rôle que je me fixerai, porter la voix des habitants et de ceux qui agissent pour notre territoire pour leur permettre de faire, d’entreprendre et de se développer dans les meilleures conditions.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2017/03/29/enseignants-en-difficulte-a-planoise
Petitjean Christophe
La campagne électorale est la période des promesses. Pourquoi ne pas commencer par aider ceux qui en ont le plus besoin: les enfants les plus démunis?
Voilà un beau défi chevaleresque à relever. Aider la veuve et l’orphelin, ou plus exactement, les écoles orphelines de Planoise.
Ce n’est pas le courage qui te manque Laurent, et il t’en faudra, tu as toute notre estime et tout notre soutien pour la défense de notre cause.
Très amicalement