Armée

Dans un contexte géopolitique dégradé, il est fondamental de garantir la dissuasion française et transformer nos armées

C’est avec plaisir que j’ai répondu à l’invitation du général de division Pierre-Yves Rondeau, commandant la 1ère division, pour un point de situation sur les actualités de la défense à l’hôtel de Clévans à Besançon.

Lors de son discours, le général a présenté les nouvelles menaces et le changement de paradigme auxquels la France et l’Europe doivent faire face. Il a souligné l’importance de tenir notre rang de grande puissance militaire et de garantir la dissuasion française.

Il a également rappelé l’ambition de la France après le vote à l’Assemblée nationale de la loi de programmation militaire 2024-2030. Cette loi prévoit un budget historique de 413 milliards d’euros de dépenses, dont 110 millions pour le Doubs, pour transformer, mieux équiper, former et soutenir nos armées.

Cet effort budgétaire est une rupture avec des décennies de baisse et de renoncements pour nos armées.

Il a réaffirmé la place forte de Besançon pour l’armée française et l’impact social et économique de l’armée sur le territoire Bisontin et plus largement franc-comtois.

Besançon est effectivement une des premières implantations françaises de l’Armée après Paris. Ville de garnison pendant plusieurs siècles, elle héberge l’État-Major de la 1ère division, soit environ 25 000 soldats, le quart des forces opérationnelles.