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Comme un grand nombre de mes collègues députés, j’ai choisi de quitter l’hémicycle avant la prise de parole de Madame Mathilde Panot, présidente du groupe des députés de La France Insoumise.

Depuis samedi, le groupe islamiste terroriste du Hamas commet des massacres aveugles contre Israël et son peuple. Le massacre de bébés, d’enfants, de femmes et d’hommes relève de la barbarie la plus primaire et la plus infâme.

Face à l’horreur des événements, l’ambiguïté choisie des déclarations des représentants de La France Insoumise est une indigne faute morale et une absence inexcusable d’humanité.

Refuser de qualifier le Hamas d’organisation terroriste et parler de crimes de guerre revient à minimiser l’horreur et légitimer les massacres.

Alors qu’il était question de valeurs humaines et de solidarité envers un peuple meurtri, les députés insoumis ont préféré le silence et le déshonneur au moment où, cet après-midi, la présidente de l’Assemblée affirmait au nom de la représentation nationale notre totale solidarité et notre soutien inconditionnel à Israël.

« Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente où le tueur sait d’avance qu’il atteindra la femme et l’enfant », disait Albert Camus.

Comme l’a prononcé la Première ministre, c’est par la cohésion nationale et par la défense de nos valeurs démocrates et républicaines, que nous pourrons être à la hauteur.

Je veux adresser ma solidarité envers le peuple d’Israël et mes pensées les plus chaleureuses aux familles des huit de nos compatriotes tués et des vingt Français encore portés disparus.