2023
mars

Stationnement à Témis : « Il faut arrêter d’opposer les modes de transport. Il faut arrêter de ne proposer que la contrainte comme unique solution. »

Présent, à leur demande, aux côtés du collectif de salariés de Grupo Antolin et de parents d’étudiants de l’UFR Staps qui dénoncent le manque de places de stationnement à Témis.

Le refus de la maire de Besançon de créer 70 places de parking à proximité de l’entreprise Antolin et la suppression de 50 autres places, soit 120 places au total, rendent le stationnement impossible dans le secteur Témis.

Pourtant, l’entreprise Antolin accueille plus de 450 salariés et l’UFR Staps 1300 étudiants, sans compter les autres entreprises situées à Témis.

Résultat, la municipalité demande à la police municipale de verbaliser les véhicules des salariés et des étudiants qui se rendent sur leur lieu de travail ou à l’Université pour étudier.

Mettre des PV n’est certainement pas la solution. Le manque de pédagogie et d’accompagnement est décidément la marque de fabrique de cette municipalité.

Le constat est identique aux Hauts-Du-Chazal qui accueille notamment la faculté de médecine, des laboratoires de pointe et l’hôpital Minjoz. Les étudiants et le personnel soignant sont eux aussi régulièrement verbalisés.

Je me suis engagé, auprès des salariés et des familles d’étudiants, à demander à la maire de Besançon, plus de tolérance.

Il faut arrêter d’opposer les modes de transport. Il faut arrêter de ne proposer que la contrainte comme unique solution.

Il faut répondre aux besoins de ceux qui n’ont d’autre choix que d’utiliser leur voiture pour se déplacer et dans le même temps proposer des alternatives viables, (transports en commun, pistes cyclables, covoiturage…) à ceux qui le peuvent.

La transition écologique n’a de sens que si elle est partagée par tous. L’acceptabilité des mesures – et donc l’accompagnement de chacun – est centrale si nous voulons relever ce défi collectivement.

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