Fermeture des boulangeries le 1er mai : «Il faut encourager le travail et l’activité économique. La France crève de toutes ces interdictions»
Je soutiens la demande des boulangers et des fleuristes d’ouvrir leurs commerces le 1er mai. Il faut encourager le travail et l’activité économique.
Il ne s’agit pas de remettre en cause le caractère férié et chômé de cette journée mais les salariés doivent avoir la liberté de percevoir le double de leur rémunération habituelle.
La France crève de toutes ces interdictions. Arrêtons de dicter, sans cesse, aux Français ce qu’ils ont le droit de faire. Laissons-les choisir.
Le pain fait partie de notre vie quotidienne et de notre patrimoine culturel. Nous avons fait inscrire la baguette au patrimoine immatériel de l’Unesco, et nous refuserions que les boulangeries ouvrent le 1er mai ? Idem pour les fleuristes, contraints à rester fermés alors que l’on autorise la vente clandestine de muguet sur les bords de route ? Où est la cohérence ?
Quand j’entends dire que notre modèle social serait menacé parce que les boulangeries et les fleuristes seraient ouverts le 1er mai, soyons sérieux ! Valoriser le travail est, au contraire, ce qui permettra de le préserver et de le financer.
La ministre du Travail Catherine Vautrin s’est dit prête à faire évoluer la loi. Je soutiendrai cette position à l’Assemblée nationale.