Tension entre l’université de Bourgogne et de Franche-Comté : « Oui à la collaboration entre les universités, non à la centralisation dijonnaise ! »


Si encore l’objet des tensions entre l’université de Bourgogne et l’université de Franche-Comté était le bien être des étudiants, l’amélioration de l’offre de formation, l’excellence de nos laboratoires de recherche…

Mais ici la tension n’est que politique, nombriliste, en faveur d’une énième demande de centralisation à Dijon.

Quand va s’arrêter cette vision hégémonique et administrative, aveugle des dysfonctionnements actuels d’une trop grande centralisation ?

L’échec de la fusion des régions Bourgogne et Franche-Comté n’est-il pas suffisamment pointé du doigt qu’il faille l’imiter à l’université ?

Quand les collaborations entre universités permettent la souplesse et la recherche de l’équilibre, la centralisation produit blocages administratifs et immobilisme !

Les étudiants francs-comtois et leurs familles, les laboratoires de recherche qui font l’attractivité de Besançon et de toute la Franche-Comté seraient une nouvelle fois pénalisés.

Veut-on créer encore davantage d’éloignement au profit d’une centralisation administrative dijonnaise ?

Je rappellerai cette phrase que m’avait confié un universitaire bisontin à propos de l’université de Bourgogne : « Avant la fusion des régions, nous étions partenaires ; depuis, nous sommes concurrents. » Tout est dit !

Je suis convaincu que la proximité est gage d’efficacité, qu’elle passe par une forte décentralisation et la simplification drastique du mille-feuille administratif français. C’est aussi un impératif démocratique.

Par leur Histoire et leur richesse, nos régions méritent mieux que la réforme territoriale de M. Hollande dont nous subissons les conséquences.

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