J’ai toujours défendu l’idée que la culture et le sport permettaient le rayonnement de notre agglomération, à l’échelle locale et nationale.
Je cite souvent le Printemps de Bourges, les Eurockéennes de Belfort ou le Festival de la BD d’Angoulême pour démontrer à quel point le nom d’une ville peut être attaché à un événement culturel. Il est évident que ces villes bénéficient des retombées économiques et de l’image de ces manifestations.
Le salon du livre du Grand Besançon doit se donner comme ambition le rayonnement national de notre agglomération, charge aux organisateurs de lui construire une identité qui le lui permettra.
A une échelle plus locale, il est un vecteur d’animation du centre-ville bisontin.
J’aimerais que ce salon du livre ne soit pas qu’un événement ponctuel mais qu’il vienne illustrer un projet d’agglomération sur la promotion de la lecture.
Nos communes possèdent des bibliothèques, des médiathèques… N’est-ce pas là l’occasion de leur permettre de travailler ensemble, de s’impliquer dans un projet global et de faire des bénévoles ou du personnel de ces structures les premiers ambassadeurs du salon ?
Ce projet pourrait devenir également un formidable outil pédagogique pour les enseignants de nos écoles ou de nos collèges, si l’on se donne la peine d’anticiper et de les impliquer, bien en amont.
Je n’imagine pas un salon du livre sans que les élèves des écoles de Besançon et du Grand Besançon n’en soient également les acteurs.
Intéressons-nous au phénomène des « Boites à Lire » ou « Boites à Livres » , ces petites bibliothèques de rue gratuite, en libre d’accès, qui élisent domicile dans des lieux de passage, des jardins publics, sur des places, près des gares, près des écoles, près d’établissements publics… et qui encouragent à la culture, au partage et à l’échange.
Voilà les pistes que j’ai proposées par courrier au Président de l’agglomération du Grand Besançon et au Vice-Président en charge de la culture.
Christine Longeron
J’ai fait cet été une halte de 3 jours à Angers, ville assez similaire à la notre
Sur leur place principale, place du ralliement,
( équivalente à notre place de la Révolution) donc assez vaste, pour combler l’espace, ils ont installé sur support en bois surélevé un grand potager avec évier et cuisinière intégrés, c’est super joli et efficace et des petites chaises longues en bois tout simple, avec le logo de la ville. Pas de design avec coût excessif, mais place charmante bien que grande
A Besançon nous avons aussi oublié que les Frères Lumière sont natifs de la ville et que le Cinéma devrait être un vecteur, sachant que cet art intéresse toutes les générations..