A l’ordre du jour du dernier comité du syndicat mixte Lumière figuraient les orientations 2018-2020.
J’ai porté à la connaissance des membres que le gouvernement et le régulateur des télécoms (ARCEP) viennent d’annoncer être disposés à un redécoupage des zones AMII (zones d’initiative privée).
Il s’agit là d’une opportunité unique de reprendre la main et d’accélérer le déploiement du #THD dans l’agglomération du Grand Besançon.
Rappelons que les objectifs initiaux des opérateurs Orange et SFR étaient de fibrer l’ensemble de Besançon d’ici 2017 et l’ensemble de l’agglomération d’ici 2020, ce qui est aujourd’hui irréalisable. On peut regretter qu’à l’époque aucune convention n’ait été signée entre ces opérateurs et l’agglomération.
J’ai donc proposé, si cette information venait à se concrétiser, la mise en place d’une Délégation de Service Public (DSP), capable de déployer le Très Haut Débit dans notre agglomération et d’en contrôler l’avancement et le calendrier.
Le déploiement du THD recèle des enjeux économiques et d’aménagement pour notre territoire. Il est par exemple l’opportunité de maintenir ou développer une activité économique dans le secteur rural. Un retard trop important viendrait, dans le contexte actuel de concurrence territoriale, pénaliser notre attractivité.
On ne peut laisser s’aggraver la fracture numérique entre les zones denses fibrées et commercialisées par Orange ou SFR, les nombreuses communes rurales ou quartiers de Besançon en attente et les communes aux portes de la cagb dans lesquelles la population dispose déjà de la fibre du Conseil Départemental à 1 Gigabit/sec !
Besançon et son agglomération mérite d’être un territoire 100% connecté THD.