« Plutôt que la lutte des classes, engageons, à Besançon, la lutte pour l’économie et l’emploi »

Cette phrase «la lutte contre le capital et le patronat va continuer» prononcée à l’occasion d’une inauguration, vendredi 9 octobre, en mémoire du passé ouvrier bisontin par Madame Chassagne, adjointe en charge de la culture de Besançon, m’a choqué comme bon nombre d’acteurs économiques du Grand Besançon.

Comment, en 2020, peut-on encore verser dans cette idéologie d’affrontement entre salariés et dirigeants d’entreprise ?

En cette période, les Bisontins affrontent, avec difficulté et courage, la crise économique durant laquelle un nombre conséquent d’entreprises et d’emplois pourraient disparaître.

Que Madame Chassagne nous éclaire sur le patronat bisontin contre lequel elle entend lutter ?

Contre les artisans, les restaurateurs, les cafetiers, les commerçants fortement pénalisés par la circulation du Covid-19 ? Contre les dirigeants de PME ou de PMI dont les carnets de commandes des entreprises donnent peu de visibilité sur l’avenir ?

J’invite l’équipe municipale de Madame Vignot, à rencontrer les entrepreneurs du Grand Besançon et ainsi découvrir que, pour chacun d’eux, les salariés sont la première richesse de l’entreprise.

Aujourd’hui, la récession touche les plus fragiles, les salariés et les entreprises. Jamais, la société française n’a peut-être eu autant besoin de jouer en équipe.

Le rôle d’un élu n’est pas de diviser mais de tisser des liens.

Pour tous les commerçants, artisans, dirigeants de PME ou PMI, pour tous ces entrepreneurs comme pour les salariés qui souffrent terriblement, relancer la lutte des classes, c’est se tromper de combat. C’est marquer un but contre Besançon, contre les entreprises, contre les salariés et les ouvriers bisontins.

Engageons plutôt, sur le territoire bisontin, la lutte pour l’économie et l’emploi.

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