On a pour habitude de dire que les grands événements culturels sont vecteurs de rayonnement pour tout une ville, un département ou une région.
Les villes de Bourges, de La Rochelle ou de Belfort nous seraient-elles aussi familières sans le Printemps, les Francofolies ou les Eurockéennes ?
On peut faire exactement la même analogie pour le sport.
Est-ce que la notoriété de la ville de Pau et de sa banlieue Orthez, Auxerre ou Saint-Etienne seraient la même sans celle de leurs clubs de basketball ou de football ?
Ce que je veux dire, c’est qu’au-delà de l’aspect proprement sportif, nos clubs et nos athlètes de haut-niveau sont des ambassadeurs au quotidien de notre ville. Les subventions envers le sport de haut-niveau viennent alors valoriser ce potentiel de communication.
Si l’on entend parler de Besançon un peu partout en France tout au long de l’année, c’est aussi grâce à nos clubs sportifs et nos athlètes qui évoluent dans les championnats nationaux ou dans l’élite du sport français.
Je vous laisse imaginer le coût réel d’une telle campagne de communication nationale tout au long de l’année…