Ce n’est pas d’une multitude de prétendants dont Besançon a besoin mais d’une révolution idéologique

La présentation du compte administratif 2015 ressemble à quelques unités près à la présentation du compte administratif 2014 et ressemblera, j’imagine, à la présentation du compte administratif de l’année prochaine.

On ne peut pas dire que la ville de Besançon soit mal administrée ou mal gérée mais on ne peut pas dire non plus que notre ville a franchi un palier, qu’elle s’est projetée dans l’avenir.

Besançon est-elle plus attractive ?
Est-ce que les politiques économiques menées sont créatrices d’emplois ?
En matière de sécurité, Besançon est-elle une ville plus sûre ?
Est-ce que l’action municipale a facilité les déplacements et l’accessibilité ?
A l’école, la mise en place de la réforme des rythmes est-elle une réussite ?
A-t-on davantage tenu compte des Bisontins, les a-t-on invités à participer concrètement à la construction de notre cité ?
Est-ce qu’en matière sportive, nous rivalisons avec les grandes villes voisines ?
Est-ce que l’organisation interne de notre ville a été révolutionnée, rendue moins coûteuse, plus lisible ?

Sur ces questions, le bilan est pour moi plutôt mitigé. J’aimerais que l’action municipale soit plus proactive, visionnaire. Je l’apparente davantage à une gestion du quotidien.

Je pense que, d’une façon générale, l’action politique ne peut continuer à fonctionner ainsi. Nous, élus et citoyens, avons ensemble une révolution civique à conduire, un changement de logiciel à opérer.

Ne serait-ce pas la raison principale pour laquelle, 4 ans avant les prochaines élections municipales, la majorité compte déjà 2 candidats à la succession ?

 Les mutations importantes de notre territoire nécessiteront l’émergence de nouvelles perspectives, de nouvelles orientations, donc de nouveaux visages. Ce n’est pas d’une multitude de prétendants dont Besançon a besoin mais d’une révolution idéologique.

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