« Mes interlocuteurs sont Démocrates, les leurs sont extrémistes. Que chacun assume ses propres choix ! » – Intervention Conseil Municipal de Besançon du 23/05/2018

Je ne pouvais conclure mes propos liminaires sans évoquer le communiqué des groupes socialistes, communistes et écologistes qui semblent s’inquiéter de voir LREM et le MoDem côte à côte auprès des citoyens, quitte à déformer la réalité du travail des élus Modem au sein du conseil municipal de Besançon.

   Tout d’abord rappeler que l’objectif premier du groupe Modem n’est pas de s’opposer de façon systématique mais bien d’être utile aux Bisontins avec l’exigence de faire des propositions alternatives connectées à la réalité.

Effectivement, nous pensons qu’il y a un autre avenir possible à Besançon que la vision des groupes socialistes, communistes ou écologistes.

   Nous voyons l’entreprise comme un lieu de réussite, de création d’emplois et d’insertion dans la société, la solidarité comme un point de départ vers plus d’émancipation et de dignité, la sécurité et la tranquillité publique comme un droit fondamental, la maîtrise des dépenses comme une responsabilité envers les futures générations, la transition écologique et la révolution numérique non pas comme un dogme mais un impératif porteur de solidarité, d’emplois et de compétitivité.

Je constate, sans véritable surprise, qu’il est beaucoup plus facile pour eux de s’unir sur des postures politiciennes, que de dénoncer des faits gravissimes qui ont impacté le quotidien des Bisontins.

Ont-ils condamné ces étudiants grévistes qui ont dévasté les locaux et le matériel de la faculté de lettres ? Ont-ils condamné les dégradations sur le petit train touristique de Besançon commises par les manifestants en faveur de la ZAD de NDDL ?

   Alors que les libéraux, humanistes, pro européens de gauche, du centre ou de droite se rassemblent pour porter une alternative, de mon point de vue, c’est une excellente nouvelle pour Besançon et les Bisontins.

En tout cas, une bien meilleure nouvelle, que les discussions qu’entretiennent ces groupes politiques avec cette extrême gauche radicalisée qui attise les violences, empêche les examens universitaires d’avoir lieu ou qualifie la presse d’ennemie de la liberté.

   Mes interlocuteurs sont Démocrates, les leurs sont extrémistes. Que chacun assume ses propres choix !

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