Monsieur le Maire,
Nous sommes entrés définitivement dans une période de recomposition du paysage politique qui reconfigure totalement notre système démocratique.
J’y prête beaucoup d’attention et j’y assiste avec beaucoup de satisfaction tant cela clarifie les positionnements politiques de chacun.
Alors que la vague EnMarche bouscule le paysage politique français de façon exceptionnelle, j’ai du mal à croire qu’elle ne bouleversera pas le paysage politique bisontin tôt ou tard.
Je ne crois pas qu’il puisse y avoir une vision libérale progressiste et réformatrice pour la France et une autre vision pour la ville de Besançon.
Il n’y a rien de commun entre le projet du gouvernement Philippe, que vous soutenez et que je soutiens au sein de la majorité présidentielle, et celui du parti communiste, des écologistes ou du parti socialiste.
Quand les réformes de fond démarreront cet été sur les chantiers de l’emploi, du développement économique, sur la réforme du droit du travail, la réduction du nombre de fonctionnaires, la poursuite des baisses de dotations ou la nouvelle loi anti-terroriste, vous rencontrerez inévitablement d’énormes tensions internes.
C’est en qualité de Maire que vous avez tenu à expliquer votre démission du Parti Socialiste. J’attends la création d’un groupe LREM au sein du conseil municipal.
Allez plus loin. C’est là, la force d’Emmanuel Macron, réunir et faire travailler ensemble des tendances qui se sont trop souvent opposées.
M. le Maire, faites votre Révolution ! Ne restez pas au milieu du chemin.
Il vous appartient pour l’intérêt général et l’avenir de notre ville de travailler à l’image du Président Macron, à l’image du gouvernement Philippe : une majorité de projet portée comme à l’Assemblée Nationae par La Répulique En Marche, de membres de la société civile, des Républicains constructifs, du MoDem et du Parti Radical.
Nous aurions non plus seulement le maire de Besançon En Marche mais le premier conseil municipal En marche.