Lutter contre les déserts médicaux et améliorer l’accès aux soins 

De plus en plus de citoyens rencontrent des difficultés d’accès aux soins. Six millions de Français n’ont pas de médecin traitant.

À ce phénomène s’ajoute des inégalités territoriales d’accès aux soins qui ne cessent de se creuser. En France, 30% de la population vit dans un désert médical. 

Le résultat de plusieurs décennies de déni au cours desquelles le renouvellement des médecins n’a pas été anticipé.

Le texte adopté par l’Assemblée nationale a pour but de répondre à la pénurie de médecins en élargissant les compétences de plusieurs professions paramédicales et en introduisant un accès direct aux infirmiers en pratique avancée (IPA), aux kinésithérapeutes et aux orthophonistes. 

La loi prévoit : 

UN ACCÈS DIRECT AUX INFIRMIERS EN PRATIQUE AVANCÉE, KINESITHERAPEUTES ET ORTHOPHONISTES 

  • Aux infirmiers en pratique avancée (IPA), aux orthophonistes et aux masseurs-kinésithérapeutes qui exercent à l’hôpital, en clinique, dans un établissement social ou médico-social ou, en ville, dans une maison ou un centre de santé.
  • Un compte rendu des soins réalisés devra être systématiquement adressé au médecin traitant du patient et reporté dans son dossier médical partagé.

DES COMPETENCES ÉLARGIES POUR PLUSIEURS PROFESSIONS PARAMÉDICALES

  • Des infirmiers en pratique avancée, pourront désormais primo-prescrire certains produits ou prestations soumis à ordonnance.
  • Des infirmiers, pourront prendre en charge la prévention et le traitement de plaies et prescrire des examens complémentaires et des produits de santé. 
  • Des assistants dentaires ; des assistants plus qualifiés, dits de niveau II, sont créés pour assister les chirurgiens-dentistes dans davantage d’actes. 
  • Élargissement des compétences des pédicures-podologues, orthoprothésistes et des opticiens-lunetiers.
  • Les pharmaciens auront le droit de renouveler trois fois, par délivrance d’un mois, une ordonnance expirée pour le traitement d’une pathologie chronique. 
  • Les assistants de régulation médicale (ARM) sont reconnus comme profession de santé. 

UNE RESPONSABILITÉ COLLECTIVE DE LA PERMANENCE DES SOINS 

  • Un principe de responsabilité collective des professionnels de santé à la permanence des soins, tant en établissement de santé qu’en ville.
  • Les établissements de santé et les médecins, les chirurgiens-dentistes, les sages-femmes et les infirmiers sont « responsables collectivement » de la permanence des soins. 

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