« Le montant des amendes n’est pas suffisamment dissuasif pour lutter contre l’affichage sauvage »

Intervention conseil municipal de Besançon (13/12/2018)

Que ce soit au centre ville ou dans les quartiers, les affiches, les autocollants, souvent à caractère politique, viennent dégrader nos candélabres, notre mobilier urbain, nos façades, les transformateurs edf…

Peut-être n’y a-t-il pas assez de panneaux d’expression libre, en tout cas, cela ne donne pas le droit de dégrader ou de souiller l’espace public.

J’en profite pour évoquer les points d’apport volontaire notamment au centre-ville qui deviennent des déchetteries.

Affichage sauvage: On ne peut pas laisser impunément notre environnement se dégrader. C’est de l’image de Besançon dont il est question.

Ce sont toujours les mêmes organisations qui en sont les auteurs, les mêmes rues qui en subissent les conséquences, les mêmes habitants qui en sont les victimes.

J’aai donc demandé au Maire de Besançon de monter d’un cran en matière de fermeté, et de tout simplement appliquer le principe du pollueur payeur.

Le montant des amendes n’est pas suffisamment dissuasif pour lutter contre l’affichage sauvage.

J’ai donc proposé de passer le montant de l’amende de 80 euros pour les associations non par lot d’affiches mais par unité d’affichage, montant doublé pour les sociétés commerciales.

Avec ces conditions, les traditionnels auteurs de ces dégradations y réfléchiraient véritablement à deux fois.

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