Hier, lors de la séance de Questions au Gouvernement, j’ai questionné la Ministre de l’enseignement et de la formation professionnels sur la réforme du lycée professionnel.
Électriciens, menuisiers, agents de sécurité, maçons, boulangers, vendeurs, conducteurs d’engins, cuisiniers, comptables, aides-soignants, métiers de la petite enfance ou de l’aide à la personne.
Au masculin, comme au féminin, ces métiers ont en commun de travailler, au quotidien, auprès des Français et pour beaucoup d’entre eux, de s’apprendre en lycée professionnel.
Les députés démocrates considèrent que la réforme du lycée professionnel, présentée jeudi dernier par le Président de la République, est un enjeu majeur pour l’avenir de notre jeunesse et un défi de ce quinquennat.
Tout d’abord parce que le lycée professionnel accueille 1 lycéen sur 3.
Ensuite, parce qu’il accueille majoritairement des élèves qui cumulent les vulnérabilités scolaires ou sociales.
Et enfin, parce qu’il est malheureusement encore aujourd’hui, rarement un choix, alors qu’il forme des femmes et des hommes qui seront les faiseurs de nos grandes transitions, les bâtisseurs des futures grandes innovations, les acteurs de l’accompagnement humain et social qui nous est cher.
La réforme du lycée professionnel doit porter en elle la promesse républicaine de l’ascenseur social.
Aujourd’hui, seul 1 lycéen sur 2 parvient à l’emploi une année après l’obtention de son diplôme.
Parce que nous devons à ces jeunes un parcours vers la réussite et l’égalité des chances, j’ai questionné la Ministre sur l’objectif ambitieux du 100% d’insertion professionnelle.
Notamment, comment cette réforme entend favoriser la réussite professionnelle en atténuant les inégalités scolaires et sociales, lutter contre le décrochage scolaire et enfin, réaffirmer le lycée professionnel dans sa mission d’ascenseur social.