L’article de l’Est Républicain d’aujourd’hui ne reprend que trop partiellement mon intervention.
Si le redécoupage des périmètres intercommunaux a certes le mérite d’engager une réflexion territoriale, je déplore de ne lire aucun début d’interrogation sur les conséquences de ces regroupements.
A-t-on mesuré, identifié, chiffré la faisabilité et l’impact sur les finances, la fiscalité, la qualité de service au public ? La réponse est non !
Autre point: on regroupe et réorganise avec un niveau de consultation des habitants proche de zéro.
Il est déjà compliqué pour les élus d’avoir accès aux informations, je crains qu’une fois de plus tout semblera venir d’en haut et contribuera un peu plus à éloigner les citoyens de l’action publique.
Alors oui une réflexion territoriale est légitime mais aucun redécoupage ne répondra à la question la plus importante:
Comment nos communes sont-elles plus efficaces ensemble ?
Le 1er janvier 2017, quinze communes rejoindront l’agglomération du Grand Besançon: Bonnay, Byans-sur-Doubs, Chevroz, Cussey-sur-l’Ognon, Devecey, Geneuille, Mérey-Vieilley, Palise, Pouilley-Français, , Roset-Fluans, Saint-Vit, Velesmes-Essarts, Venise, Vieilley, Villars-Saint-Georges
La CAGB comptabilisera alors 72 communes et environ 190 000 habitants.
