La déconjugalisation de l’allocation adultes handicapés adoptée

Je m’étais engagé durant la campagne des élections législatives à soutenir la déconjugalisation de l’AAH. Promesse tenue en cosignant un amendement adopté veillant à ce qu’il n’y ait pas de perdant lors du nouveau calcul.

Concrètement, cela signifie 300 euros de plus par mois pour 260 000 personnes en situation de handicap concernées.

Calculer l’AAH en fonction des revenus du conjoint faisait non seulement baisser l’allocation du bénéficiaire mais elle rendait la personne en situation de handicap dépendante vis-à-vis de son époux ou épouse.

Déconjugaliser l’allocation adultes handicapés (AAH), c’est-à-dire, ne plus tenir compte des revenus du conjoint dans le calcul de cette allocation, aura un impact favorable pour les ménages dont le conjoint travaille à partir du SMIC annuel et au-delà.

Toutefois, la déconjugalisation conduirait aussi à générer de l’ordre de 45 000 ménages perdants. Ceux au sein desquels, la personne en situation de handicap travaille et a des revenus propres et dont le conjoint a des revenus nuls ou modestes. Cela n’est pas acceptable.

C’est pourquoi l’amendement que j’ai cosigné propose, pour les actuels bénéficiaires de l’AAH, la liberté de conserver le dispositif actuel lorsque celui-ci est plus favorable que le nouveau dispositif.

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