« J’appelle la maire de Besançon à revenir à un dialogue respectueux et serein avec l’État et la Police nationale »

Une nouvelle fois, le quartier de Planoise a été le triste théâtre d’un drame. Des coups de feu ont été tirés et deux jeunes adolescents ont été grièvement touchés.

J’ai une pensée pour la jeunesse de Planoise, pour les forces de l’ordre qui effectuent un travail remarquable et pour les Planoisiens qui subissent quotidiennement la délinquance.

Les menaces de recours de madame la maire de Besançon à l’encontre de l’État et des forces de l’ordre sont choquantes. Depuis 2017, les effectifs de police sur la circonscription de sécurité publique de Besançon ont augmenté de plus de 40%.

Madame Vignot se trompe totalement de cible. Ce sont les trafiquants de drogue que nous devons combattre, pas l’État ou la Police nationale.

Pour le bien des habitants de Planoise qui subissent quotidiennement la délinquance, nous devons, État, collectivités territoriales et partenaires, travailler en confiance, main dans la main.

Madame la maire de Besançon doit, elle aussi, prendre ses responsabilités dans la lutte contre l’insécurité et le trafic de drogue. Elle possède des pouvoirs de police générale lui permettant de mener des missions de sécurité et de tranquillité publique.

Depuis 2 ans, le projet de service de la Police municipale de Besançon n’est toujours pas établi. C’est pourtant lui qui définit l’organisation et traduit les axes politiques de la municipalité en matière de sécurité et de tranquillité publique. Le mot « sécurité » n’est même pas cité dans le rapport du budget 2022 de la Ville de Besançon.

J’alerte depuis plusieurs années sur la nécessité à Besançon, de recruter de nouveaux policiers municipaux.

Les journées en sous-effectif s’accumulent. Moins de policiers municipaux, c’est moins de présence sur le terrain, moins de présence aux sorties des écoles, moins de patrouilles auprès des commerçants, moins de relations avec les habitants.

Je souhaite une coopération renforcée entre la Police municipale et la Police nationale. Nous devons aller plus loin dans la complémentarité entre les deux polices.

Pour ma part, je suis en lien direct avec monsieur le préfet, les services de l’État et le ministre de l’Intérieur, monsieur Gérald Darmanin, pour maintenir le dialogue entre le terrain et les autorités.

Mon rôle de député est d’en appeler à la responsabilité, à la lucidité de madame la maire de Besançon et à l’engagement de chacun dans l’unité.

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