Renouvellement des contrats d’exploitation du transport public de voyageurs – Intervention (2/2) au conseil d’agglomération du Grand Besançon 30/06/16

J’ai tenu lors de mon intervention à souligner l’étude qui a été réalisée pour comparer les modes d’exploitation du réseau bisontin de transports en commun: régie ou délégation de service public. Fonctionner en régie n’est pas le summum de la gestion publique, fonctionner en délégation de service public n’est pas celui de l’ultra-libéralisme. La réalité est évidemment bien plus complexe que cette approche binaire que certains élus voudraient laisser croire.

Il était nécessaire d’avoir une approche pragmatique sur l’analyse de ces deux modes de gestion, en mesurer les risques et les capacités de notre collectivité. C’est ce qui semble avoir été réalisé et dans ce cas précis, je partage le choix de la délégation de service public.

J’ai tenu également à rappeler qu’il y a un peu plus d’un mois, s’achevaient six longues semaines de grève des conducteurs Ginko et qu’à ce jour, les usagers qui ont subi un grand nombre de désagréments, n’ont reçu aucune lettre d’excuses, ni aucun geste commercial. J’écoute les Bisotins, et on ne peut pas nier qu’un nombre important d’usagers se plaint d’un réseau de bus de moindre qualité, désabusés devant des dysfonctionnements à répétition.

 J’ai demandé à ce que ce renouvellement des contrats d’exploitation soit enfin l’occasion pour l’agglomération de procéder à une évaluation non plus seulement quantitative mais surtout qualitative et qu’elle différencie le réseau de bus et le réseau du tramway. Le réseau doit répondre aux besoins des Bisontins et des Grands Bisontins.

Un réseau de transport en commun qui n’est pas fiable, dans lequel les usagers n’ont plus confiance est un réseau qui s’expose à de graves difficultés de fréquentation.

 

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