Cela fait quasiment une année que nous sommes installés, et je regrette après chaque conseil, que nos décisions s’apparentent davantage, à de la gestion administrative, qu’à du volontarisme politique.
Je pense que c’est dans un contexte délicat comme celui que nous traversons, qu’on mesure la capacité d’une majorité à être innovante !
Depuis quelques mois, je constate que vos seules réponses sont la hausse des tarifications et maintenant la hausse de la fiscalité.
Ce soir, une fois de plus, nous enterrons vos promesses de campagne !
Lire dans la presse que vous avez choisi de solliciter davantage de recettes dans le secteur du foncier bâti au prétexte que cet impôt touche les propriétaires et non les locataires est insupportable !
Sous-entendriez-vous qu’un propriétaire est un riche qui peut payer ?
Avez-vous conscience des difficultés quotidiennes des habitants qu’ils soient propriétaires ou locataires ?
Etes-vous conscient que la pression fiscale est déjà trop forte à Besançon ?
Je crains que vos orientations ne fassent qu’accélérer la décroissance de la population bisontine !
A ce jour, je regrette le manque d’évaluations de nos politiques publiques qui pourraient induire, des pistes de redéploiement ou d’optimisation, qui ne sont pas suffisamment étudiées.
Notre réseau de transport nécessitera inévitablement une restructuration profonde, il y a aussi des marges de manœuvres dans l’optimisation du personnel.
Il faut que vous entendiez ce soir qu’il vous faudra cibler des priorités et non plus faire en matière d’aménagement du « tout » et « partout ».
En conclusion, j’ai le sentiment que vous appliquez ici une vieille recette, une vision décalée et dépassée qui consiste à faire appel à l’impôt au lieu de réformer en profondeur.