Parmi les nombreux enseignements tirés de la pandémie du Covid-19, il y a le sujet de la souveraineté sanitaire et de la relocalisation de la production de médicaments en France et en Europe.
En matière de biomédicaments, qui permettent de traiter des pathologies graves comme le cancer, notre pays était en 2021 dépendant des importations à plus de 95%.
Il se trouve que le Grand Besançon est en pointe dans le domaine des médicaments issus des biotechnologies.
Les entreprises et chercheurs m’évoquent régulièrement le sujet de la production de médicaments, en complément de la recherche et du développement.
C’est une étape importante si nous ne voulons pas risquer de voir les technologies issues de la recherche bisontine s’exporter dans d’autres régions ou à l’étranger.
C’est d’ailleurs précisément la raison pour laquelle avec la présidente de Région nous avons écrit au président de la République, qui a fixé l’objectif de 20 biomédicaments produits sur le sol français d’ici à 2030, pour lui dire l’atout stratégique du Grand Besançon et de TEMIS Santé pour assurer notre souveraineté en santé.
Je suis très heureux de voir l’Établissement Français du Sang (EFS), dont on connait l’excellence, mener une étude sur l’opportunité d’un tel site de production à Besançon.