Monsieur le Maire,
Un combat politique entre les deux plus grandes villes à l’intérieur d’un même clan. Et un combat pour s’accaparer un maximum de pouvoir. Voilà à quoi en est réduite la fusion des régions Bourgogne et Franche-Comté !
Où sont les promesses de campagne et les beaux discours qui ont séduit les Francs-Comtois sur l’équilibre des territoires ?
La colère gronde monsieur Fousseret, la colère gronde. Ne pas la sentir, ne pas la voir, pour un exécutif, cela relève de la faute grave.
Quant à la réponse que les élus régionaux bisontins de la majorité vous ont adressée… Attendiez-vous de l’émancipation et du courage politique de ces 4 apparatchiks ?
Je ne doute pas que le siège de la région sera bien bisontin, j’ai bien peur qu’il ne soit qu’une coquille vide ; ou plutôt un placard pour une présidente de région, à qui on offre un bureau et une boîte à lettres.
Osons dire que Mme Dufay a troqué son poste de présidente de région et accepté d’être sous la tutelle du secrétaire de la fédération PS de Bourgogne qui tire toutes les ficelles.
Après l’épisode Rebsamen, nous avons la confirmation que lorsqu’il s’agit d’enjeux de pouvoir, vos amis sont plus prompts à défendre leurs propres intérêts que ceux des citoyens, à se servir plutôt que servir.