J’ai souhaité, ce mercredi 18 janvier 2017, rediscuter, en conseil municipal, des conditions d’attribution de l’aide aux familes au financement des classes de découverte et plus précisément sur l’aide supplémentaire accordée aux familles à faibles revenus.
Cette aide est accordée aux familles demeurant dans un quartier prioritaire au titre de la politique de la ville ayant un quotient familial inférieur à 336 c’est-à-dire pour une famille avec un enfant, un revenu brut global inférieur à 1000 euros mensuel.
Je considère que conditionner cette aide aux familles à faibles revenus à certains quartiers, aussi prioritaires fussent-ils, n’a pas de sens. Une famille à faibles revenus reste dans une situation sociale délicate quel que soit son lieu d’habitation.
Cette règle ne fait donc qu’ajouter une discrimination absurde à une situation de précarité sociale.
Je ne peux accepter qu’un petit Bisontin ne puisse accompagner ses camarades en classe de découverte parce qu’il n’habite pas « le bon quartier »…
Cette distinction a d’autant moins de sens que cette aide est accordée dans la limite de crédits disponibles. Supprimer cette restriction territoriale n’aurait donc aucune conséquence budgétaire.
Mais malheureusement, au détriment du bon sens et de l’intérêt de ces familles en difficultés, la politique politicienne l’a emporté, l’adjoint à l’éducation préférant régler des comptes avec les élus du conseil départemental présents, dont je ne fais pas partie, s’écharpant sur le périmètre du champs de compétences de chacune des collectivités.
Je parlais ici d’enfants, de familles et de solidarité. On m’a répondu département, périmètre de compétences des collectivités et politique politicienne.
Ce soir, j’ai eu honte de participer à ce spectacle !
J’étudie la possibilité d’un recours devant le tribunal administratif pour faire valoir, sur notre ville, un esprit de solidarité équitable, sans discrimination.