Communiqué des 55 élus du conseil municipal de Besançon à propos de l’implantation du CROUS à Besançon

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR et VIE ÉTUDIANTE : les élus du Conseil Municipal de Besançon sont attachés au respect des décisions prises par le Gouvernement pour l’implantation du CROUS à Besançon.

La Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, a rendu publique le 5 octobre 2017 la décision d’installer le siège du CROUS Bourgogne-Franche-Comté à
Besançon.

Le Conseil Départemental de Côte d’Or et la Ville de Dijon ont adopté des vœux invitant le Gouvernement à remettre en cause cette décision.

L’ensemble des groupes politiques du Conseil Municipal de Besançon contestent les fondements de cette demande qui va à
l’encontre des arbitrages nationaux déjà rendus.

Les élus du Conseil Municipal tiennent, ici, à rappeler leur attachement à une dynamique de partenariat et de complémentarité avec Dijon.

Comme pôle universitaire régional, Besançon accueille le siège du Rectorat de la région académique ainsi que le siège de la Communauté Universitaire d’Etablissement Bourgogne
Franche-Comté (Comue UBFC).

Le choix d’implanter le siège du Crous BFC conforte le territoire bisontin comme pôle d’équilibre au sein de la Région Bourgogne-Franche-Comté.

Situé en position centrale entre le pôle universitaire du Nord Franche-Comté et celui de l’agglomération dijonnaise, le territoire bisontin bénéficie par ailleurs, d’une expérience exemplaire dans le domaine de la vie étudiante, grâce à une véritable symbiose entre les acteurs. Ce partenariat et ses actions sont érigés en référence nationale, ce qu’a rappelé le président du CNOUS en déplacement à Besançon, le 18 décembre dernier. Ces éléments ont été déterminants dans la décision du 5 octobre.

Cette décision a été prise dans le cadre élargi de la répartition de l’ensemble des compétences de l’Etat lors de la création de la Grande Région dans un souci d’équilibre territorial entre les pôles urbains de Dijon et de Besançon.

Aucune remise en cause de ces équilibres ne serait acceptée.

Aussi, nous appelons les élus de Dijon et de la Côte d’Or à s’inscrire dans une logique de coopération et de partenariat plutôt qu’à contester les arbitrages déjà rendus car ils sont d’une grande cohérence stratégique puisqu’ils visent l’intérêt général pour le dynamisme et l’attractivité de l’ensemble des territoires en Bourgogne-Franche-Comté.

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