Un salon littéraire oui, une opération politique non !

Comme l’ensemble de mes collègues conseillers communautaires, c’est par la presse que nous suivons, depuis le 17 mars 2016, l’avancement de l’organisation d’un éventuel salon littéraire porté par l’agglomération du Grand Besançon.

J’avais déjà exprimé mon exaspération sur la méthode le 7 avril 2016, lors de la commission culture, tourisme, sport et aménagement numérique. M. Pralon, vice-président en charge de la culture ainsi que le service traitant des affaires culturelles ne semblaient pas, à cette date, impliqués dans ce dossier.

Je m’interroge sur les raisons qui poussent le Président de l’agglomération à décider seul, sans s’appuyer sur la commission culture, compétente pour travailler sur les orientations, le budget, le cahier des charges ou d’éventuels appels d’offres.

De la même façon, Il est incompréhensible que l’organisation d’un tel événement, dont le coût est estimé à 300 000 €, n’ait pas été au moins abordé sous l’angle budgétaire lors du conseil communautaire du 31 mars 2016.

Le président de la CAGB devra donc donner des explications à l’ensemble des élus du Grand Besançon dès le prochain conseil communautaire et je l’invite à préparer de solides arguments pour justifier cette démarche autocratique.

  Monsieur Fousseret semble marcher sur les pas de M Jeannerot pour qui le salon des « Mots Doubs » était une opération politique, pilotée par la communication, avant d’être un événement culturel. Je refuse que l’on prenne la même direction.

Que la CAGB organise un événement littéraire, pourquoi pas, mais qu’elle le fasse sous l’angle culturel et non politique.

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