Je m’oppose à la gratuité totale des transports en commun

Si l’offre de service ne correspond pas aux besoins des habitants, transports gratuits ou payants, cela ne changera rien aux habitudes des Grands Bisontins.

En cette nouvelle rentrée de septembre, les étudiants bisontins paient désormais leur abonnement aux transports Ginko 16,80 euros par mois au lieu de 28 euros auparavant. 

J’ai soutenu et voté favorablement cette baisse de tarif pour nos étudiants. C’est une mesure de pouvoir d’achat, juste et sociale. Elle permet de rendre notre territoire plus attractif encore pour ce qui fait sa première force : son université ! 

Je me suis néanmoins opposé à la gratuité totale des transports proposée par la maire de Besançon et sa majorité municipale. 

Si nous voulons porter un projet ambitieux d’offres alternatives à la voiture, alors il nous faut investir dans notre de réseau de bus pour le densifier, proposer de nouvelles infrastructures, de nouvelles rames de tramway, de nouvelles pistes cyclables et itinéraires piétons… 

La gratuité totale proposée par la maire de Besançon aurait grevé notre budget d’investissement de 4 millions d’euros par an. A titre de comparaison, 4 millions d’euros, c’est le budget annuel dédié à la création de nouvelles voies cyclables ! 

Autrement dit, avec la position idéologique d’Anne Vignot, nous perdons des capacités financières pour développer l’offre en transports, insuffisante à ce jour, dans le Grand Besançon. 

A la gratuité totale, je préfère l’ambition d’améliorer l’offre de service en direction des habitants. C’est la condition principale et incontournable pour que le bus devienne une alternative à la voiture individuelle.

more