Le tourisme est-il un prétexte pour augmenter les taxes des entreprises dans le Grand Besançon ?
La dénomination commune touristique est évidemment une bonne chose pour Besançon et l’Agglomération. Je suis pleinement favorable à une plus grande ambition touristique.
Mais ce classement en commune touristique permet également d’augmenter le versement mobilité, qui est une taxe versée par les entreprises d’au moins 11 salariés.
J’avais déjà décrit les conséquences financières d’une telle augmentation pour nos entreprises, mais aussi pour d’autres structures publiques à l’image de l’hôpital Jean Minjoz.
Aussi, pour rassurer l’hôpital, nos entreprises, et les élus, j’ai souhaité que la Présidente du Grand Besançon s’engage à ne pas augmenter le taux de versement mobilité jusqu’à la fin du mandat.
Je n’ai malheureusement obtenu aucun engagement formel.
« L’aménagement de la RN57 entre Micropolis et Beure franchit les étapes »
Nous avons été nombreux à nous mobiliser pour défendre l’aménagement de la RN57 entre Micropolis et Beure, et nous avons eu raison de le faire.
Il y a quelques mois, ce projet était loin, très loin, de figurer dans la liste des projets retenus par l’État. Nombre de projets étaient en effet sur la table des négociations en Bourgogne-Franche-Comté et, contrairement à Grand Besançon, nombreux étaient les présidents d’intercommunalités à porter politiquement le leur.
Je remercie l’ensemble des élus locaux et des parlementaires qui se sont mobilisés. C’est ensemble que nous avons défendu ce projet, pour qu’il soit finalement intégrer dans les projets en négociation avec la Région. Le résultat est là.
Je tiens à rappeler combien l’attente est forte pour réduire les embouteillages, la pollution, pour assurer la sécurité et aménager pistes cyclables, voies bus et piétonnes.
C’est la qualité de vie des habitants qui sera nettement améliorée, à la fois des habitants des communes périphériques qui subissent quotidiennement 30 ou 45 minutes d’embouteillage matin et soir, que des Bisontins des quartiers Grette, Velotte, Saint-Ferjeux et Planoise, victimes des stratégies d’évitement des automobilistes avec tous les dangers que cela comporte.
A Paris comme à Besançon, j’ai une nouvelle fois soutenu ce projet qui tient compte des impératifs écologiques, améliore la vie quotidienne des habitants et favorise notre développement économique et nos relations avec le Haut-Doubs et la Suisse.