Ecriture inclusive « À Besançon, l’idéologie surpasse l’accès universel à l’information et ça ne pose aucun problème à la majorité municipale ! »

Je déplore l’utilisation de plus en plus récurrente de l’écriture inclusive dans les publications de la ville de Besançon (réseaux sociaux, offres d’emploi, mails) et dernièrement sur la couverture du magazine municipal BVV.

Je n’ai pu m’empêcher de retoucher la couverture du dernier BVV.

Oui, il y a d’autre solutions pour mettre en avant l’égalité homme-femme qu’une écriture illisible ! On peut même OSER mettre en avant nos CHAMPIONNES !

L’utilisation de cette écriture dite inclusive (avec point médian) nuit à la lisibilité de l’information et contribue à la fracture sociale liée au langage (handicaps cognitifs, dyslexie, illettrisme, cécité…).

Les Bisontins ont-ils voté il y a 18 mois pour que l’idéologie surpasse l’accès universel à l’information ?

Une fois de plus, cette municipalité empêtrée dans son idéologie préfère parler à ses partisans plutôt qu’à tous les Bisontins.

Jamais avec mes collègues Nathalie Bouvet et Agnes Martin, nous n’aurions cru devoir un jour défendre cette position de bon sens au conseil municipal :

Toutes les communications de la Ville de Besançon se doivent d’être accessibles, lisibles et compréhensibles par toutes et tous.

C’est pour cette raison, que nous avons déposé lors du conseil municipal de décembre un vœu, c’est à dire la demande que la Ville de Besançon s’engage à abandonner l’usage de l’écriture dite « inclusive » sur tous ses supports de communication à destination du public et des agents de la collectivité afin de respecter les principes fondamentaux d’accessibilité et d’égalité des droits.

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