Education: « Après cette consultation manquée, il s’agit désormais de mener enfin un travail de fond et d’apporter une vision ambitieuse et à long terme à des sujets fondamentaux »

   Si l’idée de consulter les Bisontins à propos des rythmes scolaires était louable, les modalités de l’organisation ne les ont visiblement pas convaincus.

Près de 96% d’entre-eux ne se sont pas sentis concernés. Seuls 3,77% des inscrits se sont déplacés dont à peine plus de 2% ont choisi la semaine à 4 jours.

Les conditions d’une participation satisfaisante n’ont jamais été réunies :
– aucun débat dans les écoles ou dans les quartiers
– une seule conférence organisée au cours de laquelle la parole des enseignants, du personnel municipal (ATSEM) ou des animateurs périscolaires, pourtant présents au quotidien auprès des enfants a été exclue
– aucune évaluation du dispositif municipal actuel effectuée par le comité de pilotage dont c’était pourtant la mission
– une neutralité politique affichée et non respectée

Ces conditions et la très faible participation auraient véritablement posé la question de la légitimité du résultat de la consultation face aux avis des conseils d’école, qui sont les instances légitimes de l’Education Nationale représentant les familles bisontines soit 9 000 élèves. Heureusement, cela ne semble pas être le cas.

   Après cette consultation manquée, il s’agit désormais de mener, enfin, un travail de fond et d’apporter une vision ambitieuse et à long terme à des sujets fondamentaux soulevés depuis 2014.

– Comment améliorer les résultats scolaires des Petits-Bisontins en organisant les temps de l’enfant de la maternelle à l’école primaire sur ces 4 jours ?
– Comment améliorer la capacité et la qualité d’accueil dans nos restaurants scolaires ?
– Comment remplacer les équipements numériques obsolètes de nos écoles ?
– Poser la question de la taille des écoles dans les quartiers prioritaires et anticiper l’éventuel dédoublement des classes de CE1 dans les écoles REP+
– Comment impliquer dans un même projet la municipalité, les équipes enseignantes, les parents et les partenaires éducatifs ?

  Après l’échec de cette consultation au coût relativement important (on parle de 60 000 euros) et que nous attribuons directement à la méthode de l’Adjoint au Maire chargé de l’éducation, nous serons attentifs aux conséquences qui seront tirées en matière de gouvernance.

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