Une pétition pour un meilleur équilibre entre Besançon et Dijon

Comment arriver après la guerre et en constater les dégâts !

Voilà la façon dont je considère cette pétition à l’initiative d’un ancien candidat aux élections législatives. Pourquoi ce soutien de Jean-Louis Fousseret, ne s’est-il pas exprimé plus tôt ?

Mais est-ce véritablement un hasard si cette personne sort de son hibernation à un peu plus d’un an des élections législatives ? L’opportunité était trop belle, mais il s’avère qu’il s’agit ni plus ni moins d’un aveu, celui d’un manque de lucidité et de clairvoyance au moment opportun.

J’en profite pour rappeler que dès juillet 2015, je dénonçais publiquement la mascarade à laquelle nous allions assister en déclarant que Besançon possédait désormais le statut de grande perdante régionale.

/// Voici le communiqué du 31/07/2015 ///

« Besançon possède désormais le statut de grande perdante régionale »

Sans réelle surprise, Dijon a été désignée, en conseil des ministres, capitale de la région Bourgogne-Franche-Comté.

En abandonnant son statut de préfecture de région et un certain nombre de directions régionales importantes, Besançon possède désormais le statut de grande perdante régionale.

Cette répartition ressemble effectivement davantage à un cadeau de départ de M. Rebsamen du gouvernement plutôt qu’à une compensation juste et équitable.

Besançon et son agglomération paient donc aujourd’hui le prix fort de l’opportunisme et du manque d’influence des responsables politiques locaux auprès du gouvernement.

Je n’oublie pas que Mme Dufay a engagé notre région dans cette fusion sans aucune consultation et sans se soucier des conséquences directes et indirectes sur les citoyens, les collectivités, l’emploi, le commerce ou l’immobilier du bassin bisontin. Elle devra donc désormais assumer tout au long de la campagne des Régionales le déclassement de la capitale comtoise.
Il s’agit également d’un cinglant camouflet pour le Maire de Besançon dans l’incapacité de convaincre au sein de sa propre formation politique. Ce 31 juillet sonnera jusqu’à la fin de son mandat comme la date du déclassement bisontin.
Ces décisions révèlent également le manque d’influence des députés Alauzet et Romagnan dont l’absence médiatique sur ce sujet s’est fait remarquer.

Toute cette mascarade autour de la répartition des directions régionales s’apparente à un grand théâtre de Guignol où les citoyens sont à la fois spectateurs et marionnettes.

Le clientélisme et l’amateurisme n’ont que trop duré.

J’appelle à la responsabilité des dirigeants régionaux des mouvements politiques de droite et du centre pour s’unir autour d’un projet commun qui garantisse l’équilibre des territoires, réponde à des sujets clés comme le dynamisme économique, l’emploi, la formation, les transports et incarne une alternance en Bourgogne et en Franche-Comté devenue de plus en plus vitale !


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