La dette publique française s’élève à 36 000 euros par habitant. A l’échelle des Bisontins, cela représente plus de 4 milliards d’euros. Les intérêts de la dette française représentent le 2ème budget de l’Etat, tout juste derrière le budget de l’éducation nationale.
Alors oui, l’Etat et les collectivités ont une responsabilité partagée à considérer les déficits publics et maîtriser leurs dépenses.
Ne rien faire, minimiser ou pire nier le danger que représente notre dette publique, c’est mentir aux Français, c’est renoncer à notre souveraineté, c’est accepter de dire « Tant pis nos enfants paieront ». Je m’y refuse.
Nous avons tous signé un contrat avec les Bisontins en 2014. Sans doute, certains ont oublié que dans nos programmes électoraux figuraient l’engagement de maîtriser les dépenses.
La contractualisation avec l’Etat sur notre niveau de dépense est-elle véritablement une contrainte ? Elle nous contraint simplement d’assumer nos engagements, d’être innovants, de mieux évaluer l’impact de nos décisions et d rechercher l’efficacité pour les citoyens.
Le temps du « toujours plus » ou du « c’était mieux avant » est révolu. Les futures dépenses ne pourront plus se financer par addition mais par transformation des dépenses d’aujourd’hui. Regardons l’avenir avec un regard neuf, différent et serin. Projetons Besançon vers demain !
Je voterai ce rapport, parce que maîtriser les dépenses de fonctionnement, c’est avoir de l’ambition pour son pays et pour sa ville.
J’ai de l’ambition pour Besançon.