Communiqué des élus MoDem de Besançon du 12 mars 2016
Depuis un an, le Maire de Besançon, fait passer les lots de consolation du gouvernement pour des victoires bisontines. Aujourd’hui, les soutiens de M. Fousseret se réveillent, malheureusement après la guerre, et constatent l’étendue des dégâts.
Quelle naïveté en juin 2015, de décrire Besançon et Dijon comme des villes amies en oubliant qu’elles sont aussi des villes concurrentes. Quelle silence, en juillet 2015, lorsque nous dénoncions l’hypocrisie de la répartition des directions régionales entre Besançon et Dijon.
Nous avons toujours soutenu que cette répartition n’était pas équilibrée, elle l’est encore moins aujourd’hui avec l’attribution du siège du tribunal de commerce spécialisé à Dijon. Tenir ce discours n’est absolument pas rabaisser ou dénigrer l’ancienne capitale comtoise, c’est simplement dire la vérité aux Bisontins et prendre la mesure des défis à relever dans les années futures.
Besançon est victime aujourd’hui de la politique partisane du gouvernement de François Hollande, d’un clientélisme d’Etat favorable au Maire de Dijon. Ca ne l’autorise pas à insulter les Bisontins lorsqu’il est pris la main dans le sac…
Des projets communs à Besançon et Dijon sont en cours de réflexion et notamment la création d’un pôle métropolitain. Nous ne laisserons pas Dijon et M. Rebsamen s’en octroyer, seuls, les bénéfices. Préalablement à toute discussion, nous exigerons que le Président de l’agglomération du Grand Besançon en accède à la présidence.
Nous l’avions annoncé, la construction des équilibres de cette nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté sera difficile. Peut-être encore davantage si le trio socialiste Dufay-Fousseret-Rebsamen pousse dans des directions opposées.
Les élus MoDem bisontins
Odile FAIVRE-PETITJEAN et Laurent CROIZIER