Tirs à Planoise: «Rétablissons l’ordre républicain, ce sont aux délinquants d’avoir peur, pas aux habitants»

Malheureusement, les tirs à l’arme de guerre ce mercredi 25 décembre confirment mon intervention au dernier conseil municipal de Besançon à propos de la rue de Fribourg.

J’invitais le Maire de Besançon à se saisir de la gravité de la situation dans cette rue, à constater que les tarifs des doses de drogue sont tagués directement sur les façades des logements sociaux, à quelques dizaines de mètres de l’école maternelle. Hier, l’insécurité est encore montée d’un cran.

On ne vit pas paisiblement dans ce quartier, on subit. Les habitants subissent la loi des délinquants, des dealers. Impossible de fermer les yeux devant de cette situation, devant ces inscriptions, impossible de fermer les yeux devant ces tirs à l’arme de guerre qui ont traversé les murs de logements où se trouvaient des enfants.

Le droit à la sécurité et à la tranquillité publique constitue un droit essentiel pour tous les citoyens, dans tous les quartiers de Besançon.

Il est nécessaire d’envoyer un message clair : la rue n’appartient pas et n’appartiendra jamais aux dealers.

Oui, il est temps d’agir avec détermination et d’affirmer une politique de sécurité à Besançon, de mieux définir le rôle, les missions, les horaires de la police municipale, d’augmenter les effectifs et prévoir l’armement, de retravailler sa complémentarité avec la police nationale afin de mieux assurer la sécurité et la tranquillité publique auxquelles les Bisontins ont droit.
http://www.laurentcroizier.fr/il-est-temps-daffirmer-une-po…

S’il faut nettoyer 1, 2 fois, 10 fois les inscriptions sur les murs, alors il faut le faire, s’il faut installer davantage de caméras de vidéo-surveillance, s’il faut augmenter la présence policière y compris celle la police municipale, s’il faut armer la police municipale, s’il faut rénover les portes d’entrées des cages d’escalier et mieux sécuriser les bâtiments, alors faisons-le ou appuyons les demandes des locataires lorsqu’il s’agit de bailleur privé.

Comptez sur mon engagement et ma détermination à porter cette fermeté et ces propositions durant les prochaines élections municipales à Besançon.

Quand la loi du plus fort règne, ce sont toujours les plus faibles qui en paient le prix. Alors rétablissons l’ordre républicain. Ce sont aux délinquants d’avoir peur, pas aux habitants.


Laisser un commentaire

*
*