Pour une ville solidaire, innovante et citoyenne

Lors du conseil municipal de Besançon du 7 décembre, fidèle à mes valeurs humanistes, j’ai évoqué la situation des personnes pour qui les fêtes de Noël et l’hiver sont des épreuves particulièrement difficiles ; ces personnes seules qui éprouvent parfois beaucoup de difficultés à se nourrir, régler le loyer et la facture de chauffage ou encore ces personnes, qui par ces températures sont sans toit pour dormir et sans abri pour se réchauffer.

Ces dernières semaines, j’ai été particulièrement ému et choqué qu’une enseignante de l’école Champagne ait dû recueillir à son domicile une famille de l’école pour éviter que 3 enfants ne dorment dehors par ce froid et que le collectif SolMiRé, qui vient en aide aux réfugiés laissés à la rue, se déclare, en octobre, contraint après plusieurs mois de demande auprès de la maire, d’investir un local vacant et se voit aujourd’hui expulsé avec demande de condamnation solidaire alors qu’il ne demande qu’à régulariser sa situation.

   Ces situations ne sont humainement pas acceptables et j’aimerais comprendre comment nous en sommes arrivés là !

A la suite de mon intervention, aucun éclaircissement n’a été apporté. J’ai donc rédigé ce courrier dont je publierai évidemment la réponse.

   J’ai de plus en plus de difficultés à comprendre les choix de la majorité municipale qui affirme très régulièrement avoir des valeurs de gauche et écologistes lorsque qu’en quelques jours, elle cautionne l’expulsion d’un collectif qui vient en aide aux migrants, exclue la parole des enseignants, du personnel ATSEM et des animateurs périscolaires du débat sur les rythmes scolaires, fait appel d’une décision de justice qui demande à s’engager vers l’accès au restaurant scolaire pour tous et décline sans l’étudier une proposition d’expérimentation de la gratuité des transports en commun le samedi.

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