« Nous demandons l’abandon de l’écriture inclusive sur tous les supports de communication de la ville de Besançon »

L’accessibilité ne se résume pas à l’accès des personnes en situation de handicap moteur aux batiments publics. L’accessibilité, c’est permettre à toutes les personnes quel que soit leur handicap d’avoir accès aux services publics et à l’information.

A l’occasion du rapport annuel qui décrit les actions de la collectivité en faveur de l’accessibilité, l’inclusion et l’accompagnement des personnes en situation de handicap, mes collègues et moi avons souhaité mettre au débat la complexification de la langue induite par l’écriture inclusive qui contribue à la fracture sociale liée au langage.

N’est-ce pas du bon sens de penser que toutes les communications de la Ville de Besançon doivent être accessibles, c’est-à-dire lisibles et compréhensibles par toutes et tous.

C’est pour cette raison, quavec mes collègues Nathalie Bouvet – Conseillère municipale à Besançon et Agnes Martin, nous avons demandé que la Ville de Besançon s’engage à abandonner l’usage de l’écriture dite « inclusive » sur tous ses supports de communication à destination du public et des agents de la collectivité afin de respecter les principes fondamentaux d’accessibilité et d’égalité des droits.

Le texte intégral du vœu est à retrouver ici : http://www.laurentcroizier.fr/a-besancon-lideologie…

Edifiant d’entendre la réponse du groupe communiste à partir de 3’41 qui se réfère « aux courants structuralistes » et réfute les principes d’accessibilité et d’égalité des droits uniquement « au regard de cette population là » en évoquant les personnes en situation de handicap…

Nous sommes malheureusement seulement trois élus à avoir voté cette demande, la droite n’ayant pas jugé bon de prendre part au vote.

Encore une fois, je constate qu’à Besançon, l’idéologie surpasse le bon sens, ici l’accès universel à l’information.

Laisser un commentaire

*
*