« L’objectif de la cantine pour tous à Besançon n’est absolument pas démagogique ! »

Il y a un sujet que j’évoque tous les ans, c’est le manque de capacité d’accueil dans nos restaurants scolaires. Et tous les ans, j’espère ne pas avoir à l’évoquer l’année suivante.

Je regrette que cette problématique ne soit pas considérée comme un enjeu important du projet éducatif municipal.

  La restauration scolaire, c’est un service public à vocation sociale absolument fondamentale.

Nous mesurons tous ici l’impasse dans laquelle se trouvent les familles sans solution. Toutes les familles que ce soient celles dont les deux parents travaillent, celles dont un ou les deux parents recherchent un emploi, ou encore les familles dont la situation évolue en cours d’année.

Et sur ce sujet, je suis en désaccord total avec l’adjoint en charge des affaires scolaires.

   L’objectif de la cantine pour tous à Besançon n’est absolument pas démagogique !
C’est un service public qu’une ville de notre taille doit être en capacité de fournir à ses habitants.

Peut-on pousser les murs des cantines scolaires évidemment non. Peut-on augmenter la capacité de production de la cuisine centrale. Il semblerait que non.

   Nous habitons dans une ville à la tradition d’innovation sociale. Est-ce que la solution ne viendrait pas de la complémentarité des acteurs éducatifs qui font la richesse bisontine ?

1ère piste: Pourquoi ne pas faciliter l’accueil des élèves de petites sections auprès des assistantes maternelles, offre qui présente l’avantage d’un cadre plus chaleureux et sécurisant pour les enfants, en créant une centralisation des offres qui simplifie les démarches des parents et sécurise les assistantes maternelles.

2ème piste: Pourquoi ne pas imaginer qu’une partie des élèves de CM2 de certaines écoles, puissent être accueillis lorsque la distance et la capacité le permet, dans leur futur collège ? On prépare ainsi une transition en douceur entre le premier et le second degré.

3ème piste: Pourquoi ne pas profiter de la proximité de structures associatives aux locaux adéquats ou de foyers de personnes âgées par exemple pour favoriser le lien intergénérationnel et la notion de partage ?

Voilà les trois pistes extrêmement concrètes dont j’ai demandé qu’on étudie la faisabilité.

   Ces pistes de travail sont la traduction d’un projet auquel je crois, un projet décloisonné, pragmatique, éducatif et social qui assure un environnement propice à la réussite des enfants et facilite les contraintes du quotidien de leurs parents.

 

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