« La responsabilité première d’un maire est d’être protecteur envers ses agents »

La première responsabilité d’un Maire est d’être protecteur envers ses agents, et leur assurer un cadre et des conditions de travail épanouissants. C’est en tout cas ce que nous leur devons en reconnaissance de la qualité de leur travail.

Depuis le début du mandat, certains agents dénoncent un épuisement, une charge mentale ou encore une non-reconnaissance du travail effectué et attendent des gestes concrets.

On ne compte plus le nombre de grèves depuis le début du mandat municipal.

Les animateurs périscolaires dénoncent la précarisation de leur métier et des conditions de travail dégradées. Il reste beaucoup d’efforts à faire.

Cela renforce la difficulté de recrutement qui a une incidence sur notre capacité à accueillir les enfants dans les cantines de Besançon avec les désagréments que cela occasionne pour les familles.

Les policiers municipaux reprochent une absence de ligne claire, des revendications jamais entendues et un manque de considération. Le malaise est profond et cette situation qui couve depuis 2 ans ne semble toujours pas résolue.

Ce mal-être confirmé par les organisations syndicales, également présent dans d’autres services (espaces verts, petite enfance, sports…) s’accompagne inévitablement d’une baisse de la qualité du service public.

La création d’une mission d’information et d’évaluation sur les conditions de travail des agents de la Ville de Besançon est nécessaire.

Elle doit contribuer à remettre de l’humain dans la collectivité et redonner du sens aux missions des agents municipaux.

Je n’osais d’ailleurs imaginer que la majorité municipae puisse s’opposer à une initiative dont le seul but est de comprendre et de renouer un dialogue qui s’est distendu.

C’est pourtant le choix des élus de Madame Vignot qui préfèrent encore et toujours ne pas regarder la réalité en face et faire porter la responsabilité sur d’autres.

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