« La municipalité oublie de placer l’humain au centre. La co-construction et l’acceptation sociale sont pourtant primordiales »

En sortie de crise Covid, la ville de Besançon a besoin dynamisme, de bienveillance et d’énergie positive.

Ces trois qualificatifs sont-ils compatibles avec la façon de voir l’écologie de la municipalité bisontine ? Je ne le pense pas.

Il est important d’adapter nos villes au changement climatique et de prendre soin de la biodiversité. Ces questions ne souffrent plus d’aucun débat de nos jours.

Il ne faut toutefois pas oublier un élément fondamental, placer l’humain au centre.

Si la volonté de dialogue, de co-construction, d’ouverture avec les habitants n’est pas là alors c’est l’échec assuré. La question de l’acceptation sociale est primordiale.

Je note un grand décalage entre les intentions de la municipalité et la réalité des actes.  Avoir l’intention de construire une ville citoyenne est louable. Or la municipalité s’est malheureusement coupée des citoyens en raison d’une vision de l’écologie radicale et brutale.

« Vous ne pouvez pas décider à notre place ce qui est bon pour nous », lançait un habitant du quartier Planoise à Mme la Maire.

La fermeture du Pont de la République, sans aucune concertation, qui complique la vie des habitants, génère plus de bouchons donc davantage de pollution, la requalification de la place du Jura avec la suppression de nombreuses places de parkings malgré l’opposition des riverains et des commerçants. Ces deux projets ont démontré que lorsqu’il s’agissait de discuter, la majorité municipale n’était malheureusement pas prête à faire consensus.

Laisser un commentaire

*
*