GINKO: la ligne 3 surchargée

J’ai relayé, au conseil communautaire du Grand Besançon du 9 novembre 2020, l’interpellation d’un groupe d’étudiants habitant à proximité de la gare Viotte et usagers de la ligne 3 pour leur trajet vers le campus universitaire.

Il leur arrive très fréquemment de devoir rester à quai faute de places et de voir défiler plusieurs bus complets à la suite avant de pouvoir monter dans un bus déjà surchargé. Un situation qui crée une incertitude très désagréable et peut parfois occasionner des retards.

Depuis sa création, la capacité de la ligne 3 pose problème. Victime de son succès, elle ne semble pas en mesure d’absorber le flux aux heures de pointe. Problématique pour un arrêt aussi important et stratégique que celui de la gare Viotte et pour une ligne qui relie la technopole Temis au centre-ville en passant par le campus universitaire.

Ce problème se répercute évidemment à une échelle encore plus importante aux arrêts suivants (Voirin, Palais des sports…). à partir desquels j’imagine il vaut mieux, aux heures de pointe, préférer la marche à pied.

Le problème est similaire, en fin d’après-midi, dans le sens inverse. La capacité des bus semble une nouvelle fois insuffisante, se répercutant aux arrêts suivants notamment à l’IUT.

Voir les bus complets défiler et patienter 20 à 30 minutes parfois sous la pluie n’est pas des plus agréables, tout le monde en conviendra, sans oublier, en période COVID, la distanciation sociale impossible à appliquer.

Les difficultés de la ligne 3 ne sont pas à prendre à la légère. Un des étudiants rencontrés a préféré cette année renoncer au transport en commun !

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