« Faire du surplace comme nous le faisons aujourd’hui, c’est déjà reculer et c’est une faute ! »

Débat d’orientations budgétaires Grand Besançon Métropole 2021

La relance de notre territoire dépend pour partie de nos choix, de l’ambition que nous lui portons et des projets que nous concrétiserons.

La bonne gestion financière des années précédentes nous donne aujourd’hui des marges de manœuvres pour investir davantage ! Une attitude défensive ou trop prudente serait un mauvais choix.

En juillet dernier, j’attirais l’attention de Madame Vignot sur le risque de déclassement de Besançon et l’enjeu à affirmer notre place centrale régionale en matière politique mais aussi en matière économique.

Sur ce sujet, je reste fondamentalement déçu. Je ne peux pas me contenter de la formule « faire territoire » chère à Madame Vignot. D’une formule creuse, on ne fait pas la politique d’une communauté urbaine de 200 000 habitants.

Pour porter des projets, il faut des outils efficaces.

Il y a 3 ans, j’appelais à nous doter d’une agence d’attractivité qui assoit notre marque de territoire en pilotant de façon transversale l’attractivité économique, touristique, culturelle, sportive et résidentielle.

Pour cela, il faut de la méthode. On ne peut pas chercher à déconstruire l’office du tourisme, sans avoir défini le moindre contour de ce par quoi le Grand Besançon souhaite le remplacer et sans en informer les élus et les acteurs économiques.

Faire du surplace ou passer son temps à déconstruire, c’est déjà reculer et c’est une faute ! »

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