Dépôt et affichage sauvage à Besançon : «Il faut monter d’un cran en matière de fermeté»

Que ce soit au centre ville ou dans les quartiers, à proximité des points d’apport volontaire, les dépôts sauvages, l’affichage sauvage, les tags ou les graffitis dégradent nos candélabres, notre mobilier urbain, nos façades, les transformateurs EDF, les vitrines des magasins ou encore polluent nos forêts. Ca suffit !

Crédits photos: https://www.facebook.com/ruesdebesancon/

On ne peut pas laisser impunément notre environnement se dégrader ainsi. C’est de l’image de Besançon dont il est question. C’est le message que j’ai souhaité, une nouvelle fois, faire passer au conseil municipal.

Alors oui il faut mettre des moyens pour lutter contre toutes ces incivilités, c’est pour cela que j’ai voté la création de 4 postes d’agents d’espaces publics.

Il faut aussi monter d’un cran en matière de fermeté et appliquer le principe du pollueur payeur.

Les contribuables bisontins n’ont pas à régler la note des incivilités de quelques-uns.

n commission, les services de la ville ont reconnu ne pas déposer plaintes systématiquement, faute d’être en capacité de prendre l’auteur sur le fait et je ne nie pas la difficulté d’identifier les auteurs.

Or dans dans le cas de l’affichage sauvage, la loi stipule que lorsque celui qui a collé une affiche n’est pas identifiable, c’est l’organisation citée qui devient alors responsable.

Je regrette que parmi ceux qui ne respectent pas les règles élémentaires du code de l’environnement et par la même occasion le code électoral figure des partis politiques.

Le montant des amendes n’est pas suffisamment dissuasif pour lutter contre l’affichage sauvage. Il est dommage que la majorité municipale n’est pas retenue ma proposition en décembre dernier d’en durcir le montant.

Il faut également durcir la loi contre les dépôts sauvages, c’est la demande que le MoDem fera auprès des parlementaires locaux et du groupe parlementaire MoDem à l’Assemblée Nationale. Jean-Paul Michaud, Maire de Thoraise, confronté aux mêmes problèmes, lancera une initiative locale dans ce sens très prochainement.

Voici mes propositions :

  • Durcissement du montant des amendes municipales
  • Plainte systématique en cas de dépôt et d’affichage sauvage
  • Utilisation de la vidéosurveillance pour identifier les auteurs
  • Mise en place d’actions de prévention pour sensibiliser les Bisontins
  • Organisation différente des ramassages des emballages ménagers recyclables au centre-ville
  • Revoir la signalisation des points d’apport volontaire

2 Responses to “ Dépôt et affichage sauvage à Besançon : «Il faut monter d’un cran en matière de fermeté» ”

  1. Bonjour,
    Je pense que vous avez une méconnaissance en ce qui concerne les termes et concepts très différents de « dépôt sauvage », « placardage d’affiches », ainsi que « tags » et « graffitis ». Cela n’est pas qu’inhérent à votre propre personne, hélas, mais est visible aussi bien à l’échelle communale qu’étatique. S’il est raisonnable que vous combattiez les « dépôts sauvages » car ils sont effectivement sources de pollution pour l’environnement et la biodiversité, les autres termes (placarage d’affiche, tag et graffiti) ne sont en rien une source de pollution. Ils servent à informer vos concitoyens sur des évènements dans la commune, (lieux de débats, manifestations, spectacles, etc …), ou sont la volonté de s’affirmer dans un monde de plus en plus deshumanisé.
    Une fois ces prémices énoncés, rentrons dans le coeur du sujet. Selon vous, la hausse du ton, et par là vous entendez la hausse des amendes et de la vidéosurveillance, serait la seule finalité à mettre en oeuvre pour faire face à ces « fléaux » qui, je viens de vous le rappeller, n’en sont aucunement ? Cette vision des choses est médiocre, malsaine et infantilisante.
    Je vous propose d’autres pistes de réflexion sur ce sujet, car à ce qu’il parrait vous êtes cencés nous « représenter » au sein du conseil municipal n’est ce pas ?
    1) Pour pallier à l’affichage sauvage : Mettre en place dans la commune plus de lieux où il serait possible aux petites structures (association, syndicats, petits mouvements politiques, citoyens etc …) de pouvoir faire entendre leur voix.
    2) Pour pallier aux dépôts sauvages d’ordure : Avoir une politique incitative vis à vis de l’utilisation des déchetteries (extension des horaires d’ouverture en ouvrant un nouveau poste d’agent, inutilité de la carte d’entrée pour les déchetteries …).
    3) Pour pallier aux graffitis et tags : Donner plus de moyens (pas forcément financier, ne pensez pas tout de suite à l’argent !) à l’art dans la ville.

    Je vais m’arréter là, mais je me tiens à votre disposition s’il vous en dis d’explorer plus finement les ressors de l’humanité !

  2. Louis-Claude Canon

    Faire l’amalgame entre dépôt sauvage et affichage sauvage est d’une profonde tristesse. L’affichage reste un moyen d’information très accessible pour de nombreuses petites associations locales. Je ne crois pas qu’on puisse en dire autant des dépôt d’ordures. Avec 3 affichages libres à la visibilité discutable pour la boucle et aucun pour battant, proposer de durcir les amendes semble relever de l’indécence. Et on parachève le tout avec de la vidéosurveillance. Sans doute la ville devrait-elle consacrer ses ressources à s’attaquer à la pollution publicitaire, plus menaçante et plus insidieuse.

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