Débat d’orientations budgétaires 2019

Mars est la période à laquelle sont discutées les orientations budgétaires. Voici en résumé les éléments qui ont été présentés:

Pas de remarques particulières sur ces éléments financiers. Ils laissent apparaître une gestion saine, un taux d’endettement maîtrisé et une capacité d’investissement préservée.

J’ai souvenir lors du débat d’orientations budgétaires d’il y a un an, d’interventions d’élus de la majorité et de l’opposition annonçant que la disparition de la taxe d’habitation ne serait pas compensée, que la contractualisation avec l’Etat n’était pas vertueuse, qu’elle était pire que la baisse des dotations sous le mandat précédent, qu’il s’agissait d’une mesure d’austérité sans précédent ou encore d’une mise sous tutelle des collectivités.

Quels sont les faits un an plus tard ?

La suppression du premier tiers de la TH est compensée à l’euro près et de mon point de vue, elle rend Besançon fiscalement plus attractive pour les familles et la classe moyenne.
Je note que la ville n’a rien perdu de sa capacité à investir et que les dotations ont même augmenté de près de 900 000 euros.

Alors la ville de Besançon a-t-elle été contrainte à mieux maîtriser ses dépenses de fonctionnement, évidemment oui. Mais dans une période où les débats convergent quasi unanimement vers plus de lisibilité et vers une meilleure utilisation de l’argent public, doit-on s’en plaindre ?

Concernant la traduction des orientations à proprement parler, j’ai effectivement émis trois remarques :

2019 est annoncé comme l’année du sport. J’ai souvent pointé le manque de lisibilité de la politique sportive de la ville et le fait que nous payons 20 à 25 ans de manque d’investissement dans les infrastructures sportives. J’espère pour l’ensemble des clubs et du mouvement sportif bisontin que cette année sportive apportera des motifs de satisfaction. Il ne s’agit pas forcément de créer toujours plus de nouvelles installations mais aussi de permettre que les anciennes soient rénovés et modernisées.

J’ai évoqué à nouveau la situation d’urgence des commerces du centre-ville et la nécessité de mesures d’aides exceptionnelles. Pouvez-vous apporter des précisions à la fois sur le calendrier des mesures d’aides exceptionnelles à venir et sur le calendrier des annonces du dispositif cœur de ville.

Enfin, j’ai terminé mon intervention par le chapitre restauration scolaire. Je regrette que sur des questions aussi fondamentales que le manque de capacité d’accueil dans nos restaurants scolaires, que la taille des écoles dans les quartiers prioritaires ou encore l’équipement numérique, que sur tous ces sujets que j’évoque depuis le début du mandat, le travail de fond n’ait soit pas été abordé, soit pas été finalisé ou alors trop récemment engagé.

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