2023
mars
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« Le manque de foncier nous fait aujourd’hui courir le risque de passer à côté d’opportunités, donc de créations d’emplois et de rentrées fiscales, qui nous donneraient des marges de manœuvres pour mener d’autres politiques. »

Le manque de foncier nous fait aujourd’hui courir le risque de passer à côté d’opportunités, donc de créations d’emplois et de rentrées fiscales, qui nous donneraient des marges de manœuvres pour mener d’autres politiques.

C’est la raison pour laquelle j’observe avec beaucoup d’attention les budgets en direction de l’attractivité et du développement économique, et notamment pour le déploiement de nouvelles zones d’activités économiques.

J’ai bien conscience que ce n’est pas simple et qu’il existe des délais incompressibles. Mais il faut que les zones de Marchaux-Chaudefontaine, Saint-Vit Champs Chevaux, Pouilley-Pelousey, Saône Cheneau Blond sortent de terre et puissent enfin accueillir des entreprises.

On entend souvent ici la tentation d’augmenter la fiscalité des entreprises. La France est déjà championne du monde ou presque de la fiscalité. Augmenter la fiscalité, c’est prendre le risque de ralentir les créations d’emplois et de nouvelles richesses.

Augmenter les recettes passe soit par l’augmentation des taux de fiscalité, soit par l’augmentation de l’assiette, c’est-à-dire l’accroissement du nombre d’entreprises sur lesquelles s’appliquent les taux.

A titre de comparaison, en 2022, l’impôt sur les sociétés a rapporté 62 milliards d’euros à l’État. C’est le montant le plus élevé de l’histoire. Et pourtant, nous avons le taux le plus bas de l’histoire.

Chaque emploi créé, c’est autant de cotisations, d’impôts ou de taxes qui alimentent les caisses de l’État ou les budgets des collectivités.

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